Des “montées” pour le porteur de grands projets dans l’UE.

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C’est le fabriquant des meubles qui a fait son entrée dans les « salons » européens il y a quelques années. L’entreprise de mobilier de bureau Dromeas, située à Serrès, est engagée dans des projets à l’étranger en fournissant ses produits à la Commission Européenne et à l’Armée Allemande. Dromeas a également récemment entrepris le projet d’ameublement triennal du CERN.

 

 

En ayant l’extraversion comme élément essentiel, Thanasis Papapanagiotou n’a pas seulement réussi à inclure son entreprise sur la scène internationale, élargissant ainsi son portefeuille de clients, mais aussi à compenser les pertes subies sur le marché grec depuis le début de la crise économique. Une tempête qui a porté un coup dur à l’industrie de mobilier, avec une chute du chiffre d’affaires estimée à plus de 40 % ces dernières années.

 

 

La stratégie d’exportation a fonctionné, accélérant considérablement le chiffre d’affaires de Dromeas, qui a atteint 5,69 millions d’euros sur les neuf premiers mois de 2015 (contre 4,47 millions d’euros sur la même période en 2014). Cependant, le groupe a connu aussi des hauts et des bas. Tout d’abord, malgré la hausse de ses ventes, il enregistre des pertes après impôts, qui s’élèvent à 1,5 million d’euros au niveau du groupe.

 

 

En plus, malgré les activités à l’étranger, aux pays des Balkans et à l’Union européenne, avec un chiffre d’affaires en hausse dans tous les deux secteurs géographiques, passant de 402.000 euros à la première région et de 2,4 millions d’euros à la deuxième région, des pertes avant impôts ont été enregistrées au cours des neuf mois difficiles de 2015. Dans les Balkans, ces pertes s’élèvent à 105.000 euros et dans l’Union européenne à 572.000 euros. Bien que faibles par rapport à d’autres groupes, ces pertes restent importantes.

 

Un autre « casse-tête » pour Thanasis Papaponagiotou est la difficulté du marché grec. Les ventes en Grèce ont cédé à 2,8 millions d’euros (contre 3 millions auparavant), tandis que les pertes avant impôts ont atteint 648.000 euros, bien qu’en baisse par rapport à l’année précédente. Avec des prévisions économiques toujours inquiétantes et les nouvelles mesures du troisième mémorandum imposant de nouvelles restrictions aux revenus des ménages, et donc au pouvoir d’achat, le secteur de l’ameublement ne devrait pas se redresser immédiatement, et par conséquent, les entreprises qui y opèrent. Si on ajoute à cela la concurrence intense des multinationales, la situation reste difficile.

 

 

 

Cependant, Dromeas est en « montée », également sur le tableau de la Bourse d’Athènes, où le prix de son action a atteint le 0,101 euro (le 5 janvier 2016), en baisse de 11% par rapport à la veille, alors qu’à l’été 2009 – avant même de la récession économique – il fluctuait à 0,930 euro.

 

 

Malgré les conditions défavorables, Thanasis Papapanagiotou poursuit une double stratégie : d’une part, s’imposer à l’étranger et, d’autre part, rechercher de nouveaux partenariats à l’intérieur de ses frontières. Il a ouvert, il y a quelques mois, un grand magasin au cœur de l’Europe, à Bruxelles, et s’apprête à nouer un partenariat majeur avec une grande entreprise allemande disposant d’un vaste réseau de vente au domaine du mobilier de bureau.

 

 

À l’intérieur, une collaboration notable a eu lieu en 2015 avec le groupe Marinopoulos, grâce à laquelle une large collection de meubles Dromeas est disponible dans 14 magasins Carrefour.

 

Au fil des ans, Dromeas a consolidé sa position. L’année 2000 a été cruciale pour l’entreprise : introduction à la Bourse d’Athènes et aménagement de toutes les stations de métro Attiko en sièges d’attente et les établissements de Eurobank en mobilier à l’image de l’entreprise.


Projet & Produits

Découvrez des informations sur le projet et les produits DROMEAS utilisés.

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